le leurre des présidents africainsA LA UNE AFRIQUE 

Afrique: Il faut songer à la formation de cadres africains.

Ce dont l’Afrique a tant besoin, c’est la formation de ses cadres dans les domaines scientifiques afin de s’assumer la paternité des unités de transformations de ses matières premières. L’Afrique a trop formé de littéraires et moins dans le domaine des recherches afin de procéder à la transformation de ses matières premières. Le monde bouge et les africains comme d’habitude, attendent les résultats de leur lutte pour en profiter et pourtant, ses dirigeants ont toute latitude d’envoyer leurs têtes bien faites à se faire former pour revenir au bercail implanter des unités de transformation.

Jusque-là, les dirigeants africains passent le plus clair de leur temps à tripatouiller leurs constitutions pour se maintenir au pouvoir, en délaissant l’éducation et la formation de leurs cadres qui passent tout leur temps, comme ils le peuvent, à se doter des diplômes de doctorats en littérature.

Tant que l’Afrique ne sera pas capable de fabriquer ses propres armements, elle sera toujours à la solde des autres qui, une fois, les enjeux terminés, attireront ces présidents africains pour leur offrir les résidus. Il faut négocier la formation des étudiants africains dans les pays émergents dans la transformation et la fabrication. On peut en trouver. Il suffit seulement que des sélections se fassent dans les établissements pour détecter les meilleurs élèves et les diriger pour les inciter à créer et innover. L’Afrique sera toujours à la traîne. C’est bien d’avoir beaucoup de philosophes, grammairiens, et dans les autres entités de l’esprit, mais on est fragile quand on n’est pas capable de se protéger en cas d’attaque. 

Il faut songer à la formation scientifique des jeunes africains, sinon tous ces efforts seront vains, la preuve, aucun africain n’a obtenu leur prix de science pourtant ce n’est pas les têtes pleines et bien faites qui manquent à l’Afrique mais de la volonté ferme politique de ses dirigeants à ne pas confondre avec des calculs électoralistes. Si les autres l’ont fait, pourquoi les africains ne le pourraient pas?

Quand on octroie à un seul président, un fond de souveraineté de plusieurs milliards par an, sans compter celui alloué à son épouse et que l’éducation et la formation se pleurent, est-ce que les africains sont-ils conscients que tout va très vite et que c’est le plus fort qu’on écoute? 

Il n’est pas encore trop tard, mais il faut rapidement remédier à ce manque de cadres formés à revenir au pays pour mettre des unités de transformation pour affirmer l’intelligence de ces êtres humains pensants et mettre un peu en sourdine la croyance qui retarde le développement.

Ils ont tellement compris qu’ils ont laissé l’animation de leur croyance religieuse que ce sont les africains qui crient que seul Jésus viendrait les sortir de leurs ornières et éclairer leurs lanternes. Si Dieu pouvait développer un pays, il n’allait jamais avoir de guerre entre les palestiniens et les israéliens.

                          Joël Ettien 

     Directeur de publication: businessactuality.com

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